La République Dominicaine
  

Pays de soleil, de vacances, de plages...

Ce pays est également bien d'autres choses à découvrir. A commencer par ses habitants. Et s'éloigner de la foule peut permettre de dénicher bien des merveilles.

Voici le récit illustré de nos voyages. Suivi de quelques photos du pays.



Notes de voyage.



"Bonjour, les courageux !


Je vous appelle « les courageux« parce que vous l’êtes. Pour ceux qui ont l’habitude d'un maximum de 3 heures de vol de temps en temps, le voyage dans un gros tas de ferrailles de 3 étages durant presque 10 heures au-dessus de l’océan est un vrai exploit ! Mais le plaisir de la découverte mérite bien une peur bleue de quelques heures. On ouvre les yeux, notre odorat se réveille ainsi que nos oreilles et on absorbe les premières impressions sur le pays.

Ce sont les meilleurs, croyez-moi, Celles que l’on apprécie le plus.

L’HUMIDITE TIEDE DU SOIR ENVELOPPE VOTRE CORPS DESECHE PAR LA CLIMATISATION DE L’AVION , LE LEGER PARFUM DES CIGARES, L’ODEUR DE L’ESSENCE VENANT DU PARKING ET LA MUSIQUE QUI TOURNE DANS LA TETE MEME SI VOUS NE L'ENTENDEZ PLUS…


Cette dernière va s’incruster tellement dans votre tête que quelques mois plus tard en l’entendant cette ambiance va vous envelopper de nouveau. Y compris ce fameux parfum de cigares qui est la fierté première de la République Dominicaine.


Les producteurs des cigares racontent que le pays est le centre mondial du tabac, des cigares. Même si son développement s’est expatrié vers Cuba suite à une situation politique et sociale instable à une époque lointaine. En parlant des cigares et de leur fabrication il faut souligner que c’est un art. Chaque cigare est unique parce qu’il est fait à la main. Les ouvriers des fabriques ainsi que les artisans offrent un spectacle aux touristes un peu partout dans le pays. Les fabriques, ouvertes aux touristes pendant les heures de travail, sont décorées dans des couleurs assortis à celles des feuilles de tabac : les murs blanc cassé, des photos de gens connus cigare collé aux lèvres, des poutres apparentes et des ventilateurs retro au plafond.


Tout est propre. Les feuilles de tabac, triées selon leur utilisation (pour le bourrage, pour la première couche, pour l’habillement la cigare) sont partout. Une dizaine de personnes travaillent de génération en génération, le savoir-faire est transmis de père en fils, pas de lycée spécialisé. Souvent ils commencent à l’âge de 14 ans.

Les objectifs de fabrication sont clairement définis et impératifs : pour les cigarillos minimum 50 par jour, pour les cigares de taille moyenne 30 et pour les gros 20. Pourquoi cette différence, dites-vous ? C’est simple. Apres avoir enroulé les feuilles dans la première couche il faut presser le cigare durant une période qui varie avec sa taille. Juste après cette pression , ils l’habillent avec une belle feuille plus claire que les autres, moins sèche, en arrondissant un bout. Les gestes de leur couteau en forme de demi-cercle sont adroits et surs, les angles de coupe parfaits. Ces artisans impressionnent par leur maitrise. En moulant le cigare avec la dernière couche, ils utilisent une colle à base d’extrait d’une plante résineuse locale, mélangée avec de l’eau, un produit 100% naturel.




Je ne fume pas, mais je ne perçois pas cet art traditionnel et ce mode de vie avec les cigarettes dans lesquelles les industriels mettent des restes de tabac. Les artisans mêmes et les fabricants, à la fois pour frimer, par habitude et pour assurer leur promotion sont toujours avec leur énormes cigares en bouche et laissent les touristes les prendre en photo, l’air décontractée  Parfois on ne perçoit plus la limite entre leur vraie vie et l’image qu’ils se donnent. Finalement, sans doute que tout cela, c’est leur vie.

Si on vous parle de leur vie, cela passe aussi par leurs habitations. Je n’ai pas trop fréquenté les banlieues des villes mais je souhaite partager avec vous mes observations sur la région, célèbre, de Punta Cana (Point des Palmiers). Les habitations sont clairsemées tout le long de la route : préfabriqués avec une véranda en fer forge pour ceux qui ont un bon travail, cabanes vêtues de feuilles de palmiers ouvertes aux vents pour les moins chanceux.




Il est incroyable que des feuilles de palmiers coupées, exposés au soleil sans pitié, à l’humidité et au vent qui siffle assez fort de l’océan puissent résister et servir d’abri sans pourrir et s’envoler ?! Je laisse la question ouverte pour vous parce que moi, je n’ai pas de réponses. Si vous le savez, laissez-moi un petit mot dans notre blog ou à notre mail, ça me fera très plaisir de l’apprendre. Et savez-vous ce qui unie toutes ces habitations ?

Les couleurs joyeuses, naturels.

Maintenant je sais ou est le marché des peintures non-classiques qu'aucun européen n’oserait utiliser, même sa grange. Les habitants du pays ne laissent pas la grisaille de la pauvreté entrer dans leur vie. Voilà d’où viennent ces cabanes jaunes flamboyantes aux cadres des fenêtres et portes rose fuchsia et au petit coin de toilettes, dehors, naturellement et fièrement coloré en vert de perroquet !

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Juste les panneaux des candidats politiques le long de la route sont moins vifs. C’est normal, la politique n'est-elle pas finalement matière peu sujet à la joie de vivre. Oh ! La route dominicaine c’est une chose qui fait sourire les occidentaux. Pas de lignes droites, peu d'asphalte, pas de ceintures de sécurités, mais des mobilettes, des buggys, des ânes, des chevaux et des vaches avec ou sans chauffeurs parfois garés directement au bord des routes attendant sagement leur ou un propriétaire.


Les habitants nous ont déconseillé louer une voiture sans chauffeur du coin. Habitués à notre code de la route stricte, nous risquions de semer la confusion parmi les braves conducteurs du coin. Ah, les braves autochtones ! Ils sont intelligents et courageux, toujours un sourire sincère aux lèvres.

Leur pays a un climat tellement riche qu'ils font te 3-4 récoltes par an. Ils coupent les cannes et dans 3 mois ils en ont encore de la même taille. La différence de températures entre les saisons est dérisoire ce qui leur permet de planter les cultures à n’importe quel moment. J’espère que je ne suis pas devenue la victime de forfanterie touristique. Tellement ce fait m’a semblé incroyable ! J’ai vite imaginé dans ma tête que je plante les hibiscus avant Noel en pleine terre et ils s’épanouissent des fleurs dans 3 mois.

République Dominicaine, Hibiscus


C’est beau de rêver ! Heureusement que le climat leur permet de se fournir des fruits de la nature toute l’année, ils ne font que de l’agriculture et de l’élevage (les races des vaches m’ont semblées presque mythiques).

République Dominicaine, Vaches

Imaginez l’armée de touristes à nourrir tous les jours, toute l’année, année après année ! Parce que le Tourisme en République Dominicaine c’est la seule vraie industrie.  Et vraiment bien organisée, développée en plus. Ils ont moins de monuments historiques qu’en Europe mais ce n'est pas  le tourisme qui intéresse les gens qui viennent dans ce pays du soleil, des plages et des palmiers, c’est le repos sans soucis, le changement d’ambiance, se permettre d'être tranquilles, le ventre sous le soleil.


Et les locaux le savent bien. Dès l’arrivée vous tombez dans la toile impitoyable du tourisme dominicain.

Mais si quelques riches dominicains en Mercedes se sont remplis les poches en organisant des circuits de buggy (aie!) ou de promenades à cheval, leurs simples employés (parfois mineurs) vivent souvent grâce aux pourboires des touristes.


Prenons les buggys comme exemple de distraction proposée pour les touristes des hôtels.

République Dominicaine, Buggy

Brève introduction de sécurité en français sur règles de sécurité, la voiture sans rétroviseur (il était casse), ceintures de sécurité selon notre guide inutiles (sous un grand sourire charmant), distribution des bandanas protégeant de la poussières du chemin (leur vendeur était un enfant souriant), le plaisir de se défouler sur la route qui n’est pas la route du tout en observant les pittoresque paysages villageois et la nature ou chaque coin a été créé pour y faire un tableau, le chant (le mien, sorry, parfois faux mais sous le bruit des moteurs personne ne m’entendait) et tout le long de ce circuit notre guide qui s’avançait pour pouvoir nous filmer se défouler sales et heureux et nous proposer dans 2 jours un dvd avec nos visages contents, la musique du pays et des belles images ! (Le dvd était dépose dans notre hôtel) Ca-c’est une service !
République Dominicaine, Buggy, Voyages


Surtout n’oubliez pas les pourboires ! Ils vous ne sourient pas parce qu'ils attendent profiter de vos 2-3 euros, non, ne soyez pas parano.  Ils aiment la vie même si elle est parfois vraiment difficile.
J’ai garde même des bons souvenirs de mon cheval qui m’a été présentée comme automatique mais a eu des graves problèmes au niveau de la boite de vitesses et de la discipline de parcours. Apres avoir compris que son chauffeur est une personne sympa et gentille, elle faisait des pauses-mange-feuille tous les 10 mètres et se frottait contre un cheval de voisin sans pudeur en me faisant m’excuser a chaque fois en rougissant.

République Dominicaine, Cheval



En regardant ses cotes maigres je me rappelais en me faisant des reproches sur les 2 dernières portions des crêpes mangées au déjeuner et je regrettais ne pas penser amener au moins quelques morceaux du sucre de cannes piqués au restaurant de l’hôtel. Les prix sur toutes les distractions touristiques sont fixes, impossible de marchander, dépassent le revenus mensuel d’un aborigène ordinaire et sont égaux aux prix en Europe (parfois plus cher). Je vous ai déjà dit qu’ils étaient intelligents les habitants du pays. Ils savent combien on gagne en Europe et combien on est d’accord pour payer nos loisirs. Au fait pourquoi pas, ils ont créé ça pour nous, pas pour eux ;).

Mes notes ne seraient pas complètes si je ne vous raconte pas mes impressions sur la restauration du pays. Je commence par le rhum dans le but d’en finir le plus vite possible parce que mes bravoures m’ ont rendu un mauvais service le jour de mon anniversaire. Leur rhum est souvent fabriqué dans une grande distillerie. C’est le rhum classique que les plus petites distilleries achètent pour y ajouter des différents parfums et essences. Dégustez avec modération !!

République Dominicaine, Rhum


Le rhum à la vanille, à la noix de coco et à d'autres plantes dont les noms m'échappent. La faute en revient au rhum même :). Ces petites distilleries forment des petites équipes de gens capable de tenir un pinceau et leur font peindre des belles bouteilles avec des palmiers, très colorées, un bon cadeau pour un copain resté sur continent en plein d’hiver tristounet. Une autre boisson typique du pays c’est la Mama Juana. C'est également un Rhum arrangé. Bien sûr on ne peut pas s’en passer cette fois non plus. Des morceaux (branche, écorces, racines...) de plantes sont mises dans une bouteille remplie de rhum. On laisse mariner ça un moment puis on jette ( et oui !) ce rhum et on replie de nouveau de rhum, de vin et de miel. En tout cas ils prétendent que c’est un aphrodisiaque très fort. Bon, cela dépend de la quantité bue, ça peut faire un effet inverse.

J'en arrive à la cuisine du pays, pleine de friture. J’ai eu l’impression que tout est fri. Je n’ai jamais pu imaginer que sous le soleil chaud on puisse manger aussi chaud et gras, même à midi. Mais ça passait très bien finalement. N’espérez pas de perdre du poids en mangeant des fruits exotiques à volonté, vous ne découvrirez pas le pays si vous ne dégustez sa cuisine. En RD on mange tous les légumes et fruits que leur terre puisse les offrir : beaucoup de racines notamment, aucun dessert n'existe sans vanille ou noix de coco. Pour notre culture, le chef de cuisine de l’hôtel nous a organisé des cours de cuisine locale.
Je partage 2 recettes récupérées sur place avec vous. Vous les trouverez un peu plus loin sur ce site.

Si vous voulez amener avec vous un souvenir qui va vous faire rêver du soleil les jours gris de l’automne ou l’hiver, prenez dans une des nombreuses boutiques improvisées sur la plage ou sur le marché un tableau aux couleurs locales.

Tableau, République Dominicaine


Les européens les appellent  "art naïf". Moi, je vous dis : pas d’illusion : ce n’est pas de l’art, en tout cas pas unique, ce sont plus des sortes de posters faits à la main, avec leur joie de vivre tout en dansant. Néanmoins ces tableaux restent vifs, vivants, pleins de vie et agréables à caser quelque part dans votre maison.
République Dominicaine, peinture

Mais n’oubliez pas de marchander les prix de vos "souvenirs" !!





Et maintenant, pour continuer le voyage et découvrir plus de photos, cliquez sur le cheval ci-dessous :


 
 



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